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Mystères à la bibliothèque
J’ai traversé d’un bon pas la salle principale pour me diriger vers les magasins. La poignée était tiède, comme si quelqu’un venait juste de passer avant moi et que la porte avait emmagasiné sa chaleur corporelle.
J’ai senti tout de suite que quelque chose clochait.
La pièce était plongée dans la pénombre et une chaleur étouffante m’a pris à la gorge. Une odeur de renfermé et d’humidité émanait des étagères métalliques.
Je suis auteur, pas bibliothécaire, mais il ne fallait pas être sorti de la cuisse de Jupiter pour se douter qu’on ne conservait pas soigneusement des documents d’archives dans ces conditions.
J’ai tout de suite su quoi faire :

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